Avant de lire cette article, veuillez lire cet avertissement/clause de non responsabilité.
Le Trading est le terme employé aujourd’hui pour désigner les opérations d’achat et de vente d’actifs ou instruments financiers sur les marchés boursiers dans l’objectif de faire une plus-value.
À l’origine réalisé uniquement dans les salles de marché d’une institution financière ou boursière, le trading s’est aujourd’hui démocratisé grâce notamment à internet, et n’importe quelle personne peut souscrire à un compte de trading chez un courtier en ligne (broker).
Sachez qu’il existe un grand nombre de courtiers sur internet, mais leur fiabilité est loin d’être garantie, et il faudra toujours contrôler la fiabilité des informations juridiques (ou autres) grâce notamment aux autorités financières de votre pays. Les arnaques pullules, ainsi que les publicités mensongères et les fausses promesses de gains rapides.
Vous devez savoir que le monde du trading est un monde ultra-capitaliste, impitoyable, qui ressemble à une pyramide de Ponzi, qui se sert de sa base (en l’occurrence vous) pour alimenter son sommet, et les 10 % de gagnants dans ce monde ne font que récolter une partie des pertes réalisées par les 90 % de perdants, la plus grande partie allant aux markets-makers (ou faiseurs de marché).
La Trading chez les particuliers (Retailers) peut se faire soit en appelant directement le courtier qui gère votre argent pour donner des ordres, sinon via des plateformes disponibles en ligne ou des logiciels utilisant internet et les paramètres fournis par votre broker pour vous afficher l’état actuel des courts des différents instruments financiers ainsi que pour envoyer les ordres de trading. On peut citer NinjaTrader, ProRealTime, MetaTrader, Xstation5 pour donner quelques exemples.
Les instrument que l’on achète ou que l’on vend diffèrent en fonction du courtier auquel vous êtes affilié et sont classés en différentes catégories, à savoir les actions boursières, les indices boursiers, les matières premières, le marché du Forex (Foreign exchange) qui correspond à la valeur d’une monnaie par rapport à une autre, ainsi que les crypto-monnaies. Il existe bien entendu aussi d’autres types tels que les indices synthétiques, ainsi que d’autres classifications et sous-classifications.
Certain courtiers ne vous proposerons que du Forex, d’autres des contrats Futures, encore d’autres que des CFD.
Les courtiers se font de l’argent (sur votre dos) en prenant des commissions sur la différence entre les prix de l’achat et la vente (spread) qui peut-être fixe ou dynamique en fonction de l’actif, en prenant des commissions sur vos transactions qui ouvertes la nuit ou le week-end (swap) et certains vous taxe mème un frais fixe à chaque ouverture de transaction.
Avec la démocratisation du trading, les courtiers vous proposent généralement un effet de levier (levrage), c’est à dire qu’ils vous prêtent de l’argent pour que vous puissiez ouvrir des transactions sur des actifs qui ne serait pas achetable au prix normal par madame Michou. L’effet de levier est une arme à double tranchant, elle vous permet de gagner beaucoup d’argent mais d’en perdre encore plus, et cette perte ne sera pas répercutée sur le courtier, mais directement prélevé sur votre fond propre. Les valeurs des actifs sont calculés en lots, mini-lots et micro-lots. Par exemple un lot de la paire Forex Euro/USD coûte 100000 €, un mini-lot 10000 € et un micro-lot 1000 €. Sans effet de levier, madame Michou devra investir donc 1000€ au minimum pour pouvoir entrer sur le marché. Mais si son courtier lui propose un effet de levier de 1:30 qui est commun pour les paires Forex en europe, elle pourra acheter le mème micro-lot à 33,30€. Si madame Michou donne un ordre d’achat et que le prix de la paire s’envole, elle fera un gain sur la différence entre le prix où elle l’a acheté et le prix auquel elle l’a revendu qui augmenté grâce à l’effet de levier. Par-contre si le prix chute et que sa transaction se ferme, la valeur de perte qui est multiplié aussi à cause de l’effet de levier sera déduite de dont capital de 33,30€ d’où la dangerosité de l’effet de levier.
Dans le trading en ligne, on peut classifier les instruments en deux types distincts à savoir les CFD et les contrats futures.
Ce sont tous deux des produits dérivés, c’est à dire que réellement vous ne possédez pas réellement les instruments que vous êtes en train de négocier.
CFD est l’abréviation anglaise de Contract for difference.
Lorsque vous tradez un CFD, vous n’achetez pas réellement l’actif en question, mais vous passez un contrat avec votre courtier, en pariant sur l’évolution de son prix. Une prise de position longue, signifie que vous pensez que le prix va augmenter, et un position courte que vous prévoyez que le prix va descendre. Si vous perdez votre parie, vous payez la différence à votre courtier à partir du solde de votre compte. Les CDF sont censés être des accord de court terme, du moins ils sont plus rentables pour de courtes périodes de détention. En effet les frais augmentent à chaque jour de détention, vu que les contrat sont renouvelés à chaque nouvelle journée. Votre courtier a normalement l’obligation de vous fournir la liste détaillé des frais qui s’appliquent, et c’est à vous de faire votre étude de rentabilité. L’évolution des prix se mesure grâce à une unité appelée le PIP qui représente le pourcentage en point d’évolution du marché. La valeur du PIP s’adapte donc plus ou moins à la valeur du prix de l’actif.
Les Futures, ou contrats à terme sont négociés sur des marchés officiels et réglementés, assez similaires au marchés boursiers dans le fait que leur prix évoluerons parallèlement au prix des actifs réels sur lesquels ils sont adossés. En fait le nom contrat à terme viens du fait que le prix de l’actif est défini à l’avance, et sa date d’échéance représente la date jusqu’à laquelle ce prix sera valide. Mais ils seront négociés de la mème manière que les CFD. De ce fait, il n’engendrent pas de frais quotidiens ou hebdomadaires et ils ont l’avantage d’avoir un spread assez bas. Les variations de prix sont fixés en Ticks, qui représentent non pas des valeurs en pourcentage, mais en portion monétaire fixée à l’avance. Cela engendre donc que vous ne pouvez pas clôturer une transaction entre deux Ticks. L’autre inconvénient des contrats à terme est qu’ils sont beaucoup plus chères que les contrat CFD, et ne seront donc pas forcement accessibles à monsieur madame Michou.
Voilà plus ou moins pour la définition de base.