Les Points Pivots Dans le Trading

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L’indicateur des points pivots dans le trading est utilisé pour déterminer si on se trouve dans une tendance haussière ou baissière.

Il s’agit là d’un indicateur assez simple que l’on peut classer dans les rares indicateurs avancés (dans le temps).

Il a été à la base développé par les investisseurs et les spéculateurs dans les bourses de matières premières (COMODITIES) dans les années 1930, mais son utilisation s’est répandu dans les autres catégories de marchés.

Il se compose d’un ligne horizontale principale qui apparaît sur le graphique avec d’autres lignes (horizontales aussi) qui font office de possibles supports et résistances.

Il est calculé pour la période en cours en fonction de la période précédente, la période pouvant être journalière, hebdomadaire ou mensuelle.

Pour la ligne principale, elle est calculée par une formule mathématique simple :

PPP = (H+L+C)/3

O désigne le prix d’ouverture de la période précédente, H désigne le plus haut prix de la période précédente, L le plis bas prix, et C le prix à la fermeture de la période précédente.

Pour les autres lignes, il existe malheureusement plusieurs types de points pivots, le classique, les PP Camarilla, les PP Fibonacci, les PP de Ken Wood, et les PP de Tom DeMark.

Pour les points pivots classiques, les autres lignes sont S1, S2, S3 et S4 ainsi que R1, R2, R3 et R4 qui désignent les niveaux de supports et de résistances.

Les règles de calcul sont les suivantes :

S4 = PPP – ((H – L) * 3)

S3 = PPP – ((H – L) * 2)

S2 = PPP – (H – L)

S1 = 2 * PPP – H

R1 = 2 * PPP – L

R2 = PPP + (H – L)

R3 = PPP + ((H – L) * 2)

R4 = PPP + ((H – L) * 3)

EUR/NZD en H1 avec Points Pivots Classic

Pour les Points Pivots Camarilla, la règle de calcul du point pivot principal est la mème, les autres lignes sont S1, S2, S3 et S4 ainsi que R1, R2, R3 et R4 avec les règles de calcul suivantes :

S4 = C – ((H – L) * 1,1 / 2)

S3 = C – ((H – L) * 1,1 / 4)

S2 = C – ((H – L) * 1,1 / 6)

S1 = C – ((H – L) * 1,1 / 12)

R1 = C + ((H – L) * 1,1 / 12)

R2 = C + ((H – L) * 1,1 / 6)

R3 = C + ((H – L) * 1,1 / 4)

R4 = C + ((H – L) * 1,1 / 2)

EUR/NZD en H1 avec Points Pivots Camarilla

Les Points Pivots Fibonacci utilisent des ratios calculés à partir de la suite de Fibonacci. Le Point Pivot Principal ne change toujours pas, et les autres lignes sont S1, S2 et S3 ainsi que R1, R2 et R3 avec les règles de calcul suivantes :

S3 = PPP – (H – L)

S2 = PPP – (H – L) * 0,618

S1 = PPP – (H – L) * 0,382

R1 = PPP + (H – L) * 0,382

R2 = PPP + (H – L) * 0,618

R3 = PPP + (H – L)

EUR/NZD en H1 avec Points Pivots Fibonacci

Les Points Pivots de Ken Wood ou Woodie sont calculés de la façon suivante :

PPP = (H + L + 2 * C) / 4

S3 = L – (H – PPP) * 2

S2 = PPP – (H – L)

S1 = 2 * PPP – H

R1 = 2 * PPP – L

R2 = PPP + (H – L)

R3 = H + (PPP – L) * 2

EUR/NZD en H1 avec Points Pivots Woodie

Les Points Pivots de Tom DeMark sont un peu spéciaux dans le sens où ils ne comprennent que deux lignes dont le calcul dépendent de la tendance de la période précédente, nous avons donc une variable X dont le calcul est conditionné par le fait que l’ouverture de la précédente soit supérieure, inférieure ou égale à la valeur de fermeture :

Si O > C

X = H + (2 * L) + C

Si O = C

X = H + L + (C * 2)

Si O < C

X = (2 * H) + L + C

une fois X connu, cela nous donne un calcul de R1 et S1 de la façon suivante :

S1 = (X / 2) – H

R1 = (X / 2) – L

EUR/NZD en H1 avec Points Pivots Demark

Voilà pour la partie calcul, sachant que les lignes S sont les supports et les lignes R sont les résistances possibles.

Il faut savoir que malgré toutes ces règles de calculs qui ont l’air bien scientifiques, un support ou une résistance n’est qu’un niveau psychologique, et les réactions du prix que l’on observe lorsqu’il arrive au niveau de l’une de ses ligne n’est que le fait que beaucoup de gens regardent ses niveaux en mème temps. Cela fonctionne donc du à un effet de masse ou de foule et n’a rien de magique. D’ailleurs il n’est pas sure qu’aucune de ses lignes jour son rôle de support ou résistance, il s’agit donc là seulement de niveaux à surveiller.

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